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Numéro spécial de la revue Didactiques


LE PAYSAGE ALGÉRIEN DANS LA LITTÉRATURE ALGÉRIENNE FRANCOPHONE (1962 - 2015)


Les voies de la métaphore

Amina AZZA BEKKAT
Université de Blida

ISSN: 2253-0436 | Dépôt Légal: 2460-2012

Résumé | Plan | Texte integral | Bibliographie | Notes | Citation - Téléchargement

Le paysage dans beaucoup de romans africains des années 90 devient souvent apocalyptique. Le roman de Yasmina Khadra A quoi rêvent les loups ne déroge pas à cette règle. Mais c'est par la métaphore que l'auteur va créer une allégorie d'Alger frappante par son obscénité et sa violence. C'est cet aspect que cette communication se propose d'étudier.


Mots-clé : Métaphore - paysage – violence – apocalyptique



المشهد الطبيعي في العديد من الروايات الأفريقية خلال التسعينيات غالبا ما يكون مروعا. رواية ياسمينة خضرا "بماذا يحلم الذئاب" ليست استثناءا. فمن خلال الاستعارة يحاول الكاتب تقديم العاصمة الجزائرية كمدينة يغلب عليها الفحش والعنف. هذا ما تهدف هذه الدراسة التحليلية إلى توضيحه.


الكلمات المفتاحية: الاستعارة – المشهد الطبيعي – عنف - كارثي


In many African novels written in the 90s, landscape is described as apocalyptic. The novel by Yasmina Khadra A quoi rêvent les loups? Is no exception to this rule. But it is through the Metaphor that the writer creates a striking allegory of Algiers by its obscene ans violent. This paper intends to deal with this aspect.


Keywords: Metaphor - landscape - violence - apocalyptic



    ●    Les littératures d’Afrique.

    ●    A quoi rêvent les loups ?

    ●    La casbah.



La métaphore est le transport à une chose d’un nom qui en désigne une autre, transport ou du genre à l’espèce, ou de l’espèce au genre, ou de l’espèce à l’espèce ou d’après le rapport d’analogie.
Aristote : Poétique (21, 6)


Le paysage a été interprété différemment selon les époques et les esthétiques. L’espace est souvent un acteur non négligeable. Il situe l’action, lui donne la profondeur nécessaire et lui permet de fournir un cadre aux actes des personnages. Décrit à l’envi dans le roman classique du 19ème siècle, il subit ce que certains critiques ont appelé une cure d’amaigrissement pendant la période du nouveau roman. Il est alors réduit à quelques brèves indications, les objets prenant la première place dans un monde déshumanisé. Dans le roman algérien francophone, le paysage peut prendre des aspects multiples, en se prêtant aux situations évoquées.


Les littératures francophones des années 80 ont accordé au cadre une importance notable. Devant la dégradation de la situation politique et sociale, l’abjection [1] est partout, dans les régimes politiques corrompus mais aussi dans les espaces décrits qui deviennent une métaphore de la réalité sociale. Elle s’exprime aussi dans la destruction de l’environnement qui se dégrade et pourrit. Les auteurs témoignent de cette déchéance. Et dans cet univers en pleine déréliction, s’agitent de pauvres humains livrés aux folies meurtrières et incapables de rester debout, de rester entiers. Le corps devient un rempart dérisoire qui se disloque avant de s’effondrer.


Les littératures d’Afrique

Tous les liquides qui suintent du corps et que l’on ne décrit pas parbienséance sont ici exposés sans retenue. Comme le remarque Kristeva dans Pouvoirs de l’horreur.


Ces humeurs, cette souillure, cette merde sont ce que la vie supporte avec peine et avec peine de la mort. J’y suis aux limites de ma condition de vivant. De ces limites se dégage mon corps comme vivant. Ces déchets pour que je vive jusqu’à ce que de perte en perte, il ne m’en reste rien et que mon corps tombe tout entier au-delà de la limite, cadere, cadavre [2].


Le rapport au monde est envisagé avec la plus grande désespérance. Ces flux qui s’échappent du corps prédisent une mort à court terme. Le héros de Henry Miller contemple avec la même résignation cet écoulement « et mes entrailles s’épandent en un immense flux schizophrénique, évacuation qui me laisse face à face avec l’absolu. » Cette perte d’énergie par la perte des flux est bien connue en psychiatrie.


Poche des eaux et calculs du rein, flux du cheveu, flux de bave, flux de sperme, de merde ou d’urine qui sont produits par des objets partiels, constamment coupés par d’autres objets partiels. Tout objet suppose la continuité d’un flux, tout flux la fragmentation de l’objet [3].


Dans Les soleils des indépendances, Kourouma reprend cette vision morbide du monde. Le paysage décrit devient apocalyptique, les êtres sont amputés, meurtris, malodorants.


Les bas-côtés grouillaient de mendiants, estropiés, aveugles que la famine avait chassés de la brousse. Des mains tremblantes se tendaient mais les chants nasillards, les moignons, les yeux puants, les oreilles et nez coupés sans parler des odeurs particulières refroidissaient le cœur de Fama [4] .


Même description à la limite de l’insoutenable dans les romans de Rachid Mimouni. Clochardisation sociale progressive, gangrène gagnant un domaine après l’autre et finissant par pourrir un pays tout entier, décrépitude des choses et des êtres, partout dans toutes les villes du pays. Des façades d’immeubles qui tombent en ruines, jamais ravalées, jamais repeintes, gouttières qui fuient sur les passants, égouts béants qui vomissent sans arrêt leur liquide pestilentiel, ordures (...) latrines publiques qui tombent en ruines... [5]


Le cadre ambiant est en accord avec les hommes qui y évoluent. Tout cela témoigne d’un grand désarroi. L’écrivain peine à décrire le monde. Le chaos qui s’est installé le conduit à des comportements désespérés .La procédure fictionnelle peut se lire comme un itinéraire vers des actes de démence. Le temps et le lieu deviennent incertains. Le sujet n’est plus sûr de l’objet de sa narration... Et le monde sombre dans le chaos


Toute littérature est probablement une version de cette apocalypse qui me parait s’enraciner quelles que soient les conditions socio-historiques dans la frontière fragile ( borderline) où les identités (sujet/objet, etc.) ne sont pas ou ne sont qu’à peine doubles ; floues, hétérogènes, animales, métamorphosées, altérées, abjectes [6].


Dans toutes ces descriptions, il est une figure qui retient particulièrement mon attention, c’est la métaphore. Considérée comme la reine des figures de style, elle offre des développements intéressants. J’ai choisi pour en parler une œuvre très connue et très étudiée, A quoi rêvent les loups de Yasmina Khadra qui décrit la situation tragique de l’Algérie pendant les années de terrorisme.


A quoi rêvent les loups ?

Dès le titre, le roman s’inscrit dans référence sacrée : les loups et les agneaux qui figuraient dans un titre précédent : Les agneaux du seigneur [7], ceux qui dévorent et ceux qui sont dévorés. Les termes sont chargés d’une connotation religieuse. Dans l’iconographie chrétienne, l’agneau est l’image de l’homme dont le prophète est le pasteur. Les romans décrivant la décennie noire sont chargés d’une symbolique qui tente de décrire des actes d’une cruauté inouïe. En mettant face à face les victimes destinées au sacrifice et les meurtriers aux instincts déchainés, l’auteur inscrit dans une trajectoire fixée à l’avance le parcours des uns et des autres.


Le personnage principal, Nafa Walid, a un itinéraire assez banal pour un terroriste. Déçu par une vie qui ne le satisfait pas, outré par le comportement des nantis du régime qui sont au-dessus des lois, il cède à l’appel de la religion dans laquelle il trouve refuge. Les premières pages d’ouverture relatent la fin de l’histoire et la mort du personnage. Là aussi le rappel de l’archange Gabriel et du sacrifice de l’Aid el Kebir nous placent dans une atmosphère imprégnée de références religieuses : « Pourquoi l’archange Gabriel n’a-t-il pas retenu mon bras lorsque je m’apprêtais à trancher la gorge de ce bébé brûlant de fièvre ? [8] »Puis, par une analepse, nous revenons au début de l’action. Le jeune homme trouve du travail chez des riches dans le Grand Alger. Mais le comportement révoltant de ses employeurs et leurs privilèges démesurés l’écœurent. Ils ne reculent pas devant le meurtre. Et parce qu’ils ne cautionnent plus leurs actes, il est agressé par leur homme de main Hamidet. C’est, pour le dire en peu de mots, le destin d’un pauvre qui essaie de s’en sortir et qui est récupéré par les Islamistes. Il se réfugie dans la Casbah pour se purifier et contempler la mer. Après un passage assez détendu qui retrace la quête de Nafa et son apaisement, nous sommes projetés dans une description violente et obscène de la ville d’Alger qui ouvre la partie intitulée La casbah.


La casbah

L’épigraphe au chapitre offre un contraste saisissant avec ce qui suit. La citation est extraite du livre Mienne Casbah d’un grand amoureux de La Casbah, Momo, personnage pittoresque qui semblait indissociable des lieux.


Si j’avais à choisir parmi les étoiles pour comparer
Le soleil lui-même ne saurait éclipser
La lumière du verbe que tu caches
Aucun lieu sacré, aucune capitale
Ne saurait réunir ce que chaque matin
Le lever du jour t’offre comme guirlande


Cette description poétique rédigée par un homme qui trouvait en ces lieux une inspiration sans cesse renouvelée est contredite par les lignes qui suivent et qui nous entraînent dans une représentation cauchemardesque. Une courte phrase ouvre la description : Alger était malade. En forme de sentence, cette introduction résume en quelque sorte la suite de la description et prédit les grandes lignes des métaphores que nous allons découvrir et qui s’organisent en plusieurs champs lexicaux.


La maladie : crottes purulentes, dégueulait déféquait sans arrêt. Foules dysentériques
L’obscénité : la robe retroussée, vagin éclaté, beuglait, rotait, orgasme des illuminés, viol
L’accouchement : monstre incestueux, mettait bas
L’enfer : étuvait, soleil de plomb, la canicule, les flammes, l’enfer, carnaval des damnés
L’animalité : la vermine, la gueule, saillie, mettait bas.


De tels qualifiants invitent le lecteur à considérer la ville comme un monstre répugnant qui donne naissance à une aberration alors que des foules déferlent et que la vermine émerge des caniveaux, pendant que les islamistes paradent sur les boulevards d’un pas conquérant.


Il y a dans ce texte plusieurs métaphores filées.


La métaphore filée répond à un code spécial puisque les images qui la composent n’ont de sens que par rapport au premier mot, la première d’entre elles est celle d’une femme malade et en gésine. L’image de la femme est plutôt convenue mais son traitement tout en excès en renouvelle le sens. La vision d’un animal brouille parfois celle de la femme.


On a pu dire que la métaphore relève des attitudes mythologiques d’une communauté linguistique. Dans les littératures francophones, le rapport est plus complexe. S’agit-il des attitudes de la communauté de la langue d’emprunt ou bien du terroir natal de l’écrivain ? Essayons d’analyser cette métaphore
Il y a d’abord une personnification. La ville est comparée à une femme. C’est assez commun de le faire. Mais il y a une hystérisation du réel. Tout le tableau nous transporte dans un univers irréel. Il y a anaphore, le mot Alger est martelé quatre fois au début des phrases ; L’allégorie nous offre ici une animation d’abstractions figurée. Les termes dégueulait déféquait, avec tous ces liquides qui sortent du corps appellent une autre image, celle des foules dysentériques avec toujours cette connotation de perte de flux. La foule est comparée à une vermine qui sort des caniveaux. Cela évoque tout un monde souterrain et maléfique qui arrive dans les rues et même le soleil qui les écrase sous la chaleur rappelle les flammes de l’enfer.


Le deuxième paragraphe présente une femme complètement hystérique qui a été violée comme le suggère les termes vagin éclaté et se laisse aller à tous les débordements que condamne la bienséance : rotait, grognait, bavait tous ces termes renvoient à l’animalité, au Mal, à la bête immonde [9] , (vocabulaire souvent utilisé par les journaux de l’époque).Ce monstre nous renvoie à des peurs ancestrales, celles des cauchemars qui troublent l’enfance. Puis on revient aux intégristes et à leur parade.


L’équation gourous, démons est alors vite établie et la canicule est comparée aux flammes de l’enfer et les hommes à des damnés. Et le comble de l’horreur est atteint lorsqu’on nous dit qu’elle était enceinte de son propre rejeton. Bien sûr, tout cela doit être pris sur le plan allégorique. La comparaison avec une femme sans retenue et avec une bête connotent la perdition et le Mal comme l’indique l’adverbe naturellement mis en italique et qui se détache dans la phrase avec les mots : Horreur. Illuminés (folie) orgasme, damnés.


Ce tableau très visuel me rappelle deux toiles impressionnantes. La plus ancienne est celle d’un peintre flamand Jerôme Bosch, Le jardin des délices, triptyque qui a donné lieu à des interprétations diverses et dont le dernier tableau représente l’enfer. La seconde est la toile de Goya. Saturne dévorant ses enfants ou encore Le colosse.


Bien sûr, il est toujours difficile de traduire des faits aussi monstrueux et l’imagination doit trouver des moyens pour rendre une réalité aussi terrible. C’est un débat qui agite tout le monde littéraire. Il n’est pas aisé non plus d’échapper au ridicule ou au grotesque. Deux écueils que l’écriture de Yasmina Khadra parvient cependant à éviter dans ce roman.


Ce qui me frappe dans cette allégorie est le fait qu’elle soit inspirée par un contexte européen. Certains remarquent que la métaphore est le produit d’une société. Dans cette description, on retrouve tous les traits de l’écriture carnavalesque comme le montre Bakhtine décrivant l’inspiration de Rabelais [10] : exagération, scatologie, allégorie. Le terme carnaval est d’ailleurs présent dans le texte associé au terme damné. Il représente la débauche et la liberté complète, après le Carême.


L’origine du carnaval est, pour beaucoup, à rechercher dans le culte antique de Dionysos, dieu grec du vin de l’ébriété et du théâtre.


L’ivresse libératrice, les comportements obscènes, la truculence scatologique, les danses frénétiques et la consommation de viande crue font partie des fêtes dionysiaques. [11]


L’ivresse joue un rôle de premier plan dans tous les carnavals. Côté qui n’est pas noté par Yasmina Khadra. L’ivresse est remplacée par la maladie. (Est-ce une difficulté à évoquer un thème tabou ?) Dans ces rites, il arrivait que les participants se travestissent en bêtes[12]. A l’origine de ces déguisements, il y a un désir de transgression et de libération cathartique [13].


Dans tous les cas, le carnaval n’est pas ordre mais désordre et subversion ce qui explique en partie pourquoi l’on trouve en position de génitif, le mot damnés qui en complète le sens et introduit au domaine du sacré et de l’interdit .La métaphore devient un discours sur le monde. La description de la ville d’Alger envahie par les islamistes s’affirme ainsi comme une condamnation violente de leur idéologie nauséabonde.


Yasmina Khadra dans son autobiographie L’écrivain parle de ses lectures et de ses premiers émois littéraires. Il a été formé à l’école occidentale malgré l’attachement à Kateb et Dib (qui eux-mêmes ont été des élèves de cette école). Ses références il les a puisées ici et là se créant une sorte de vivier mythologique personnel où il va puiser ses sources d’inspiration. Et cela me parait très flagrant dans ce texte. Quand l’auteur aborde la transgression il retrouve les descriptions les plus connues du Mal avec des images assez récurrentes de la bestialité, de l’outrance et de l’excès. Les intégristes par leurs agissements ont mis le monde en péril.


Selon Paul Ricœur :


Dans l’œuvre littéraire, le discours déploie sa dénotation comme une dénotation de second rang, à la faveur de la suspension de la dénotation de premier rang du discours.


Ce postulat nous ramène au problème de la métaphore. Il se peut en effet que l’énoncé métaphorique soit celui qui montre en clair ce rapport entre référence suspendue et référence déployée. De même que l’énoncé métaphorique est celui qui conquiert son sens comme métaphorique sur les ruines du sens littéral, il est aussi celui qui acquiert sa référence sur les ruines de ce qu’on peut appeler par symétrie, sa référence littérale... A la faveur de la suspension de la dénotation de premier rang est libérée une dénotation de second rang. Qui est proprement la dénotation métaphorique [14].


Cette dénotation de second rang emprunte à l’anthropologie culturelle. Dans le cas présent certaines des « références déployées » sont assez convenues. Il est fréquent que l’on associe la ville à une femme. Mais la manière dont cette femme est décrite dans cette attitude indécente et obscène en renouvelle la portée. La maladie, la perte des flux, la naissance d’un monstre engendré dans le viol par des agresseurs démoniaques nous renvoient à un univers fantasmé de la lutte entre le Bien et le Mal. La fin de la page va opposer à cette description allégorique les discours des islamistes qui proclament haut et fort dans des diatribes enflammées que c’est eux qui sont sur le chemin de la Vérité en réduisant par des métaphores péjoratives(Epouvantails de CRS, armada de pacotille, cirque, combines) le combat mené contre leurs agissements pervers. Les deux groupes sont décrits ainsi de façon judicieuse par l’écrivain grâce aux métaphores.




 Bakhtine, Mikhael (1978), Esthétique et théorie du roman, Paris : Gallimard.


 Deleuze, Gilles et Guettari, Félix(1972), L’Anti Œdipe : capitalisme et schizophrénie, Paris : Editions de Minuit.


 Khadra, Yasmina (2007), Les agneaux du seigneur, Alger : Sédia.


 Khadra, Yasmina(2003), A quoi rêvent les loups, Paris : Pocket.


 Kourouma, Ahmadou(1970), Les soleils des indépendances, Paris : Seuil.


 Kristeva, Julia(1980), Pouvoirs de l’horreur, Paris : Seuil.


 Mimouni, Rachid(1984), Tombéza, Alger : Bouchène.


 Ricœur, Paul (1976), La métaphore vive, Paris : Seuil.





 [1] Nous prenons ce terme dans le sens que lui donne Julia Kristeva dans Pouvoirs de l’horreur, Essais sur l’abjection, Paris, Seuil, 1980


 [2] Julia Kristeva, Pouvoirs de l’horreur, Paris, Seuil, 1980, p.11


 [3] Deleuze et Guettari, L’Anti Œdipe, capitalisme et schizophrénie, Editions de Minuit, Paris, 1972, p.12


 [4] Ahmadou Kourouma, Les soleils des indépendances, Paris, Seuil, 1970, p.25


 [5] Rachid Mimouni, Tombéza, Alger, Bouchène, p.57


 [6] Julia Kristeva, ibid. p 9


 [7] Yasmina Khadra, Les agneaux du seigneur, Paris, Julliard, 1998, Alger, Sédia, 2007.


 [8] Yasmina Khadra, A quoi rêvent les loups, Paris, Pocket, 2003, p.11.


 [9] Dans cette période tragique, celle des grands massacres, les médias algériens reprenaient cette dénomination. Terme symbolique qui replace ces actes d’une cruauté extrême dans un combat toujours d’actualité entre le Bien et le Mal.


 [10] Mikhael Bakhtine, Esthétique et théorie du roman, Paris, Gallimard, 1978.


 [11] Frédéric Mougenot: Dionysos, son culte et les origines du carnaval in ALLÉ Marie-Pascale (dir), Le Monde à l'envers. Carnavals et mascarades d'Europe et de Méditerranée, Flammarion-MUCEM, p.81.


 [12] Comme on peut le voir sur les poteries.


 [13] Les pères de l’église, dont st Augustin, ont condamné dès le quatrième siècle ces fêtes jugées indécentes.


 [14] Paul Ricœur La métaphore vive, Paris Seuil, 1976, p.279



Pour citer cet article:

Amina AZZA BEKKAT, « Les voies de la métaphore», Didactiques N°10 actes du colloque « Le Paysage Algérien Dans La Littérature Algérienne Francophone (1962 - 2015) » juillet – décembre 2016, http://www.univ-medea.dz/ /ldlt/revue.html, pp.75-85




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